Biographie

Monty Alexander, né Bernard Montgomery Alexander le à Kingston (Jamaïque), est un pianiste de jazz jamaïcain. Son style est marqué par l'influence des rythmes caribéens, ou peut s'inspirer d'Art Tatum, Oscar Peterson, Wynton Kelly, ou Ahmad Jamal.

Il découvre seul le piano à quatre ans, reçoit ses premières leçons de piano classique à six ans et opte pour le jazz à quatorze ans[réf. nécessaire].

Deux ans plus tard, il dirige l'orchestre de danse Monty and The Cyclones, avec lequel il se produit dans des clubs de Kingston. Il reçoit les conseils de Wynton Kelly[réf. nécessaire].

Il part s'installer avec ses parents à Miami en 1961 puis à New York en 1962 où il se produit au Jilly Rizzo's Jazz Club. Il y accompagne Frank Sinatra, et se lie d'amitié avec le bassiste Ray Brown et le vibraphoniste Milt Jackson[réf. nécessaire]. Il enregistre son premier disque Alexander The Great en 1964 en Californie, pour le label Pacific Jazz Records[réf. nécessaire].

II enregistre avec Milt Jackson en 1969, puis, en 1974 avec Ernest Ranglin, puis en Europe la même année, avec Ed Thigpen entre autres. Ses tournées et ses enregistrements européens deviennent habituels ; son choix orchestral aussi : le classique trio, avec quelques échappées récentes vers des combos plus importants et quelques duos, sans compter l'adjonction, vers 1976, du steel-drums d'Othello Molineaux, ascendance caraïbe oblige. Il accompagne également quelques chanteuses (Ernestine Anderson, Mary Stallings) et d'importants leaders (Dizzy Gillespie, Benny Golson, Jimmy Griffin, Frank Morgan, entre autres).

Ses trios successifs comportent fréquemment et de façon significative d'anciens accompagnateurs d'Oscar Peterson, avec lequel d'aucuns[Qui ?] l'ont comparé, bien qu'il ne montre pas tout à fait la même virtuosité : Herb Ellis, Ray Brown surtout, Mads Vinding, Ed Thigpen, Niels-Henning Ørsted Pedersen entre autres. Son jeu robuste est tout imprégné d'influences tropicales, mais laisse transparaître d'autres influences, toutes plutôt expressionnistes (« Hot ») (si l'on excepte Nat King Cole) : celles de son premier mentor Wynton Kelly, mais aussi d'Art Tatum, de Gene Harris, d'Ahmad Jamal. Son jazz est facile d'accès, d'un swing joyeux, expansif, sans drame, ce qui explique ses succès dans les festivals d'été.

Il tourne également avec Ernest Ranglin et Sly and Robbie, trois musiciens jamaïcains avec lesquels il donne des concerts alliant jazz et reggae.

Monty Alexander fut marié de 1981 à 1984 à la guitariste de jazz américaine Emily Remler. Alexander est actuellement marié à la chanteuse de jazz italienne Caterina Zapponi.

Leader

Sideman

Avec Dizzy Gillespie

  • Dizzy Gillespie Jam (Pablo Records, 1977)

Avec Milt Jackson

  • That's the Way It Is (Impulse!, 1969)
  • Just the Way It Had to Be (Impulse!, 1969)
  • A London Bridge (Pablo Records, 1982)

Avec Ernest Ranglin

  • Ranglypso (MPS, 1974)

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Source : Article Monty Alexander de Wikipédia

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